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Visite de nos projets en Afrique

Notre collègue, Roger Zürcher, chargé de programmes pour FH Suisse est parti en novembre 2021 en Afrique pour visiter nos projets. Il répond à nos questions sur son voyage.

Tu as fait bon voyage ? Combien de temps es-tu parti ? 

Je suis parti du 1er au 17 novembre. J’étais accompagné par Nicola Malacarne, responsable « Suivi-Evaluation-Apprentissages » d’Interaction. FH Suisse est membre de cette faîtière en Suisse.

Quels pays et quels projets as-tu visité ?

Je suis parti visiter nos collègues de FH au Rwanda et en Ouganda pour parler de l’avancement des projets. Nous avons aussi pu visiter les paysan-nes concerné-es dans différentes régions.

Quels changements as-tu pu observer ?

Un exemple au Rwanda : Des changements positifs sont visibles dans la situation des paysan-nes. Leur vie s’améliore, grâce à la mise en pratique de l’agroécologie, qui permet de restaurer progressivement la fertilité des sols. A l’Est du Rwanda, nous avons démarré un travail d’appui aux coopératives paysannes depuis 2016 et les résultats sont visibles en termes d’amélioration des cultures et donc des récoltes et des revenus et finalement de la situation des familles. Nous commençons à partir de 2021 à le faire aussi à l’Ouest dans une région où les paysans cultivent sur des sols épuisés et qui ont besoin de restauration.

 Quels sont les challenges qu’il reste à surmonter ?

Les améliorations pourraient être plus rapides, s’il n’y avait pas les changements climatiques. Ils provoquent de l’irrégularité dans la répartition des pluies et parfois, les périodes sans pluie empêchent tout récolte. Certains paysans visités en Ouganda ont semé du maïs, l’ont sarclé, mais à la fin n’ont rien récolté, parce qu’il a séché avant de mûrir. Ils vont devoir vendre du bétail pour survivre. L’agroécologie devrait leur permettre de renforcer la résilience de leurs cultures et donc de l’ensemble de la ferme.

Un souvenir à nous raconter ?

Nous sommes partis dans la montagne au Rwanda pour visiter des paysans impliqués dans un nouveau programme à l’Ouest et la voiture est tombée en panne sur la route. Nous avons donc terminé le chemin à pied et sommes finalement arrivés dans les champs auprès des paysans concernés. Une arrivée à pied, entouré par les enfants, crée une autre dynamique et nous a permis d’avoir  des échanges particulièrement riches et profonds avec les différents acteurs du projet ce jour-là.

Merci d’avoir répondu à nos questions et pour les photos aussi !

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