Bien avant le conflit ethnique qu’a connu le pays à partir de 1993 et qui a détérioré les conditions de vie, notamment en zone rurale, le Burundi figurait déjà parmi les pays les plus pauvres du monde. Il est classé aujourd’hui 174e sur 182 pays (Indice IDH).
Au cours de la crise, le PNB par habitant a chuté de plus de 40 pour cent ; passant de 180 dollars à moins de 100 dollars en 2008. Près de 70 % de la population vit en deçà du seuil de pauvreté (moins de 1 dollar par jour et par habitant) et 85 % des ménages font quotidiennement face à une insécurité alimentaire. Le taux de malnutrition aiguë est supérieur à 10 % et l’apport calorique journalier par habitant se trouve bien en deçà des normes requises (1650 calories contre 2250 recommandées).
Les objectifs spécifiques du projet sont les suivants :
- Produire et échanger des semences de bonne qualité par la promotion et le renforcement des associations de producteurs.
- Initier des Activités Génératrices de Revenus (AGR) en faveur des jeunes démunis organisés en associations (sans accès à la terre agricole) de producteurs d’huile de palme, de soja, d’arachide et de tournesol
- Construire des infrastructures de stockage, transformation et conservation communautaire pour les cultures de base détruites pendant le conflit.
- Favoriser l’agroforesterie, la biodiversité et la lutte contre l’érosion par le reboisement.
- Restaurer l’élevage de petit bétail détruit durant la guerre
- Renforcer les capacités des associations de producteurs en initiant des visites d’échange d’expériences dans le cadre des Champs Ecoles Paysannes (CEP)
- Certifier les semences en collaboration avec la Direction de la Promotion des Semences et des Plants (DPSP)
Nombre de bénéficiaires de ce programme :
- 4000 familles (volet forestier),
- 1000 familles (volet stockage),
- 900 familles (volet élevage),
- 3 associations (volet transformation de produits),
- 300 membres d’associations producteurs de semences dans les centres semenciers,
- ces semences bénéficieront à 2'000 familles